Nissan m'avait demandé il y a quelques temps si je voulais bien venir au Mans Classic pour conduire la GT4 sur le circuit pour des baptêmes. Forcément, vous imaginez bien que j'ai pas été trop dur à convaincre :D
Je suis donc arrivé vendredi matin à 9h. J'avais 5 séances de roulage prévues (2 vendredi et samedi, plus une dimanche matin) en plus de la parade Nissan.
1ère surprise : ce n'était pas la voiture de Lucas que j'allais conduire, mais bien la "mienne" parce que le moteur de Lucas avait (encore) rendu l'âme à la fin de la course 2 du Castellet. Du coup, moi qui voulais tester son nouveau moteur, je n'ai pas pu. Mais d'un autre côté, je préférais conduire "ma" voiture.
J'ai donc découvert la piste vendredi après-midi lors du 1er tour. J'ai été relativement prudent vu que rouler sur une piste en vrai est toujours très différent d'un jeu vidéo (même si on la connait par coeur, ce qui était mon cas). Tout paraît très différent et tous les virages ont l'air plus serrés. Ce qui était dommage, c'est qu'on avait des pneus S9 (gomme la plus dure de la gamme Michelin) alors qu'en GT4, on a du S8 à l'avant (gomme medium) et du S9 à l'arrière (gomme dure donc). J'avais donc pas mal de sous-virage, donc c'était pas super agréable, mais comme il faisait chaud, ça aurait pu être pire.
Le soir, vers 20h, on avait la parade. Nissan avait loué la piste et a fait rouler plein de clients venus avec leur propres GT-R ou leur 370Z. Il y avait donc presque 40 GT-R et 20 Z sur la piste au même moment, en plus de la GT-R GT1 (conduite par Michael Krumm, pilote officiel) et "ma" GT4. On a roulé en "formation" jusque Mulsanne et après, c'était chacun à son rythme ! On avait 3 tours, donc j'ai pu attaquer très raisonnablement et me faire plaisir, tout en doublant pas mal de GT-R !
Le soir, on était censé rouler à 21h30, mais on a été décalé parce qu'une Ford GT 40 avait explosé son moteur à Arnage et avait crépi la piste d'huile ! On a donc roulé la séance d'après, vers 22h30, par une nuit qui était maintenant totalement noire et non plus tombante. Le tour était assez dépaysant au début, mais en fait, on retrouve vite les repères et même si on est loin d'avoir beaucoup d'expérience sur le circuit, ça devient vite "naturel". Je suis parti derrière les Ferrari et les BMW donc je me suis fait super plaisir : j'ai doublé 2 430 Scuderia, une 599 GTB, 3 M3, 1 Z4 et une M6 !
Le lendemain, rebelote ! Encore un tour de jour et un de nuit. Il faisait vraiment très chaud dans la voiture (comme la veille d'ailleurs) et ça ressemblait vraiment à un sauna quand on attendait avant le départ, en plein soleil, dans une voiture noire ! Alors que le soir, il faisait vraiment bon, avec une température bien plus supportable.
Le dimanche matin, le dernier tour était moins agréable puisque les pneus n'avaient pas eu le temps de chauffer durant la journée et étaient donc froids (la voiture ayant passé la nuit dehors) et j'avais beaucoup de sous-virage.
Le retour sur Paris d'est passé sans soucis mais pas pour tout le monde : on a vu 3 accidents entre Le Mans et Paris ! Apparemment, pas de blessés, mais 3 accidents sur 200 km, ça fait quand même beaucoup !
J'ai aussi appris de Michael Krumm qu'il ne roulerait pas pour le RJN lors des 24h de Spa. J'espère donc très fort un coup de téléphone de Bob, je croise donc les doigts.
P.S : Bob si tu lis ça et que tu comprends le français subitement, tu sais ce qu'il te reste à faire ^^
lundi 12 juillet 2010
jeudi 8 juillet 2010
Dimanche 04/07, Course 2
C'est à mon tour de prendre le départ ! Départ en 9ème position sur la grille, mais 8ème en fait puisque la BMW de Veltman manque à l'appel. Lui qui était 7ème, j'ai donc personne directement devant moi sur la grille.
Le départ se passe bien et je reste 8ème (du coup) avec une M3 à mes fesses. Après 2 tours, la M3 me passe à la chicane du Mistral. Je recroise sur la sortie, mais il me tasse dans le mur alors que j'étais à côté de lui et je suis obligé de lever le pied. Je reste donc dans son sillage, toujours au contact des Aston du Rhesus et de l'AUH. Je rentre donc aux stands 9ème, mais à environ 2" du 6ème. L'arrêt au stand se passe assez exceptionnellement bien et, après que les autres aient effectué leur arrêt, Alex est 6ème !
5ème même puisque Lucas a abandonné entre temps suite à une touchette avec Meijer. 4ème théoriquement même puisque Michaël Mallock écope d'un stop & go d'une seconde ! Sauf que c'est le moment que choisit la boite pour se bloquer en 3ème vitesse et réduire nos chances d'un bon résultat à néant ! Alex finit quand même la course, mais au ralenti et nous nous classons 9èmes, à la porte des points. Frustrant ! Mais le sport auto l'est souvent...
Prochaine étape : conduire la GT4 au Mans Classic pour une opération com' avec Nissan. Quand ? Dès ce week-end, puisque je pars vendredi matin !
Le départ se passe bien et je reste 8ème (du coup) avec une M3 à mes fesses. Après 2 tours, la M3 me passe à la chicane du Mistral. Je recroise sur la sortie, mais il me tasse dans le mur alors que j'étais à côté de lui et je suis obligé de lever le pied. Je reste donc dans son sillage, toujours au contact des Aston du Rhesus et de l'AUH. Je rentre donc aux stands 9ème, mais à environ 2" du 6ème. L'arrêt au stand se passe assez exceptionnellement bien et, après que les autres aient effectué leur arrêt, Alex est 6ème !
5ème même puisque Lucas a abandonné entre temps suite à une touchette avec Meijer. 4ème théoriquement même puisque Michaël Mallock écope d'un stop & go d'une seconde ! Sauf que c'est le moment que choisit la boite pour se bloquer en 3ème vitesse et réduire nos chances d'un bon résultat à néant ! Alex finit quand même la course, mais au ralenti et nous nous classons 9èmes, à la porte des points. Frustrant ! Mais le sport auto l'est souvent...
Prochaine étape : conduire la GT4 au Mans Classic pour une opération com' avec Nissan. Quand ? Dès ce week-end, puisque je pars vendredi matin !
Samedi 03/07, Course 1
Vu qu'Alex a fait la 1ère qualification, c'est lui qui prendra le départ. Le départ se passe bien et il conserve sa 7ème place. Après quelques tours d'une belle bagarre avec Veltman, il le passe. Cependant, Lucas l'a dépassé avant et nous somme donc toujours 7ème. Je prends alors mon relais.
Je repars devant la BMW de Veltman, mais celui-ci revient sur moi et se retrouve vite à mes basques. Après un tour de résistance, il finit par me passer. J'essaye donc de rester dans son sillage. Il est plus rapide que moi, mais ne va pas tellement plus vite donc je le garde toujours "à portée de fusil". En même temps, l'Aston du AUH qui me suit remonte sur moi et nous remontons tous les 3 sur l'Aston du Rhesus Racing parce que jeur pilote le plus lent a pris le relais.
A 3 tours de la fin, Veltman est au ralenti donc je le passe (il me dira après la course qu'il est tombé en panne d'essence). L'Aston du AUH se fait pressante derrière moi qui met, en même temps, une pression assez forte sur l'Aston du Rhesus. Je suis bien plus rapide, mais il résiste. Cependantj'arrive trouver l'ouverture dans l'avant-dernier tour. Il tient son intérieur sur le droite serré qui précède la ligne droite des stands. J'élargis donc et croise à la sortie, tout en croisant les doigts pour avoir la puissance nécessaire pour finir le dépassement avant la fin de la ligne droite étant donné que le prochain virage est sur la gauche.
Heureusement, les motoristes de chez Nismo ont fait un bon boulot et il ne m'inquiètera pas lors du freinage. J'espère maintenant qu'il fasse un peu bouchon sur l'Aston du AUH pour me donner un peu d'air.
Dans le tout dernier tour, dans la chicane du Mistral, je vois que l'Aston blanche est toujours derrière celle du Rhesus, à distance respectable. Oui, mais voilà : l'Aston AUH rate son freinage en voulant dépasser sa consoeur noire et tire tour droit. Sauf que plutôt que de reprendre la piste en continuant tout droit, le pilote décide de finir la chicane et vient donc se positionner juste devant moi, un peu en travers de la trajectoire ! Un coup de volant rapide sur la gauche et un petit passage sur les bandes bleues pour l'éviter s'est donc imposé ! Les derniers virages se passent sans souci et nous finissons donc 6èmes, notre meilleur résultat de la saison !
Je repars devant la BMW de Veltman, mais celui-ci revient sur moi et se retrouve vite à mes basques. Après un tour de résistance, il finit par me passer. J'essaye donc de rester dans son sillage. Il est plus rapide que moi, mais ne va pas tellement plus vite donc je le garde toujours "à portée de fusil". En même temps, l'Aston du AUH qui me suit remonte sur moi et nous remontons tous les 3 sur l'Aston du Rhesus Racing parce que jeur pilote le plus lent a pris le relais.
A 3 tours de la fin, Veltman est au ralenti donc je le passe (il me dira après la course qu'il est tombé en panne d'essence). L'Aston du AUH se fait pressante derrière moi qui met, en même temps, une pression assez forte sur l'Aston du Rhesus. Je suis bien plus rapide, mais il résiste. Cependantj'arrive trouver l'ouverture dans l'avant-dernier tour. Il tient son intérieur sur le droite serré qui précède la ligne droite des stands. J'élargis donc et croise à la sortie, tout en croisant les doigts pour avoir la puissance nécessaire pour finir le dépassement avant la fin de la ligne droite étant donné que le prochain virage est sur la gauche.
Heureusement, les motoristes de chez Nismo ont fait un bon boulot et il ne m'inquiètera pas lors du freinage. J'espère maintenant qu'il fasse un peu bouchon sur l'Aston du AUH pour me donner un peu d'air.
Dans le tout dernier tour, dans la chicane du Mistral, je vois que l'Aston blanche est toujours derrière celle du Rhesus, à distance respectable. Oui, mais voilà : l'Aston AUH rate son freinage en voulant dépasser sa consoeur noire et tire tour droit. Sauf que plutôt que de reprendre la piste en continuant tout droit, le pilote décide de finir la chicane et vient donc se positionner juste devant moi, un peu en travers de la trajectoire ! Un coup de volant rapide sur la gauche et un petit passage sur les bandes bleues pour l'éviter s'est donc imposé ! Les derniers virages se passent sans souci et nous finissons donc 6èmes, notre meilleur résultat de la saison !
Samedi 03/07, Qualifications
Alex prend le départ de la 1ère séance qualificative et signe un meilleur tour en 2'22"6, ce qui nous classe 7ème sur la grille de la course qui aura lieu dans l'après-midi.
Quant à moi, je vise un temps à moins d'une seconde l'Alex, ce qui parait raisonnable vu qu'il découvre le circuit et compte tenu de mon chrono lors des essais avec des pneus relativement usés. Mon meilleur tour est de 2'23"4, objectif atteint donc. Cependant, je n'en suis pas très satisfait puisque je serai 9ème sur la grille le lendemain et que le 7ème n'est qu'à 0"4. De plus, je pensais pouvoir améliorer de plus de 2 secondes et demi par rapport aux essais libres. Bref, c'est comme ça et il faudra faire avec, pas le choix.
Les premiers sont vraiment hors de portée pour nous. Jugez plutôt : la pole de la qualif' 2 a été jouée en 2'18"4, ce qui nous relègue à plus de 5" ! De plus, les 6 premiers sont tous sous les 2'21, ce qui signifie qu'on a aucune chance d'aller les chercher lors de la course.
La température est très élevée aujourd'hui : 35°C quand je suis monté dans la voiture. Il va falloir s'attendre à transpirer énormément pendant la course !
Quant à moi, je vise un temps à moins d'une seconde l'Alex, ce qui parait raisonnable vu qu'il découvre le circuit et compte tenu de mon chrono lors des essais avec des pneus relativement usés. Mon meilleur tour est de 2'23"4, objectif atteint donc. Cependant, je n'en suis pas très satisfait puisque je serai 9ème sur la grille le lendemain et que le 7ème n'est qu'à 0"4. De plus, je pensais pouvoir améliorer de plus de 2 secondes et demi par rapport aux essais libres. Bref, c'est comme ça et il faudra faire avec, pas le choix.
Les premiers sont vraiment hors de portée pour nous. Jugez plutôt : la pole de la qualif' 2 a été jouée en 2'18"4, ce qui nous relègue à plus de 5" ! De plus, les 6 premiers sont tous sous les 2'21, ce qui signifie qu'on a aucune chance d'aller les chercher lors de la course.
La température est très élevée aujourd'hui : 35°C quand je suis monté dans la voiture. Il va falloir s'attendre à transpirer énormément pendant la course !
Vendredi 02/07, Essais libres
Réveil à 6h donc et arrivée au circuit vers 7h15. Alex va partir en 1er pour s'assurer que tout va bien et pour voir si notre problème de freins est résolu (le maitre cylindre a été changé). Alex ne fait donc que 3 ou 4 tours le temps de voir si tout fonctionne bien et de trouver ses repères puis je monte dans la voiture.
Dès le départ, je sens que les pneus que l'on a sont très usés donc la voiture sous-vire beaucoup et ce n'est pas très agréable à conduire. Mais je prends mes marques, tout en restant assez prudent lors des freinages puisque, lorsque je cherche la limite, l'arrière de la voiture se montre très instable. Le but n'étant pas franchement de chercher le chrono ultime, j'en profite surtout pour bien trouver mes marques, mes trajectoires...
Au final, mon meilleur tour est en 2'25"9 quand celui d'Alex est en 2'27"3, mais vu qu'il n'a pas vraiment fait de tour rapide, ce n'est pas représentatif.
Pour la 2ème séance d'essais, le pneu avant gauche est changé, ainsi que les plaquettes pour un modèle plus tendre pour essayer de résoudre notre problème de frein. Alex prend encore le départ de la séance. Au bout de 4 tours, Bob me dit de me préparer mais à la radio, Alex annonce un problème de boite de vitesse donc notre séance s'arrêtera malheureusement là et je n'aurais même pas l'occasion de monter dans la voiture cet après-midi...
Alex a signé un 2'25"6, mais on peut difficilement comparer nos chronos puisque les conditions de piste, les pneus etc... ont changé.
Les problèmes de freins persistent malheureusement toujours. Cependant, il y a du progrès : contrairement à Spa, l'ABS fonctionne et on a découvert que l'arrière droit freinait plus que l'arrière gauche !
Quant à Lucas, il a eu un souci moteur (de l'eau dans la culasse...) alors que celui-ci n'avait que... 7 tours ! En plus, c'était la nouvelle version, qui fait environ 20ch de plus et qui a plus de couple à bas régime. C'est d'ailleurs sa voiture que je conduirai au Mans Classique la semaine prochaine, je pourrai donc me rendre compte de la différence.
Dès le départ, je sens que les pneus que l'on a sont très usés donc la voiture sous-vire beaucoup et ce n'est pas très agréable à conduire. Mais je prends mes marques, tout en restant assez prudent lors des freinages puisque, lorsque je cherche la limite, l'arrière de la voiture se montre très instable. Le but n'étant pas franchement de chercher le chrono ultime, j'en profite surtout pour bien trouver mes marques, mes trajectoires...
Au final, mon meilleur tour est en 2'25"9 quand celui d'Alex est en 2'27"3, mais vu qu'il n'a pas vraiment fait de tour rapide, ce n'est pas représentatif.
Pour la 2ème séance d'essais, le pneu avant gauche est changé, ainsi que les plaquettes pour un modèle plus tendre pour essayer de résoudre notre problème de frein. Alex prend encore le départ de la séance. Au bout de 4 tours, Bob me dit de me préparer mais à la radio, Alex annonce un problème de boite de vitesse donc notre séance s'arrêtera malheureusement là et je n'aurais même pas l'occasion de monter dans la voiture cet après-midi...
Alex a signé un 2'25"6, mais on peut difficilement comparer nos chronos puisque les conditions de piste, les pneus etc... ont changé.
Les problèmes de freins persistent malheureusement toujours. Cependant, il y a du progrès : contrairement à Spa, l'ABS fonctionne et on a découvert que l'arrière droit freinait plus que l'arrière gauche !
Quant à Lucas, il a eu un souci moteur (de l'eau dans la culasse...) alors que celui-ci n'avait que... 7 tours ! En plus, c'était la nouvelle version, qui fait environ 20ch de plus et qui a plus de couple à bas régime. C'est d'ailleurs sa voiture que je conduirai au Mans Classique la semaine prochaine, je pourrai donc me rendre compte de la différence.
Jeudi 01/07, Paul Ricard HTTT
Départ en train pour Toulon un peu avant midi pour une arrivée à 15h30 environ. J'ai du attendre qu'on vienne me cherche, la location de la voiture pour le team ayant pris plus de temps que prévu. J'ai donc eu un premier aperçu de la chaleur assez étouffante (30°C) qu'il faisait dans le sud.
On est donc arrivé au circuit vers 17h15 pour nos formalités administratives et Alex et moi en avons profité pour faire un tour du circuit en vélo par la suite, histoire de bien se rendre compte des trajectoires, dénivelés etc... Je me suis également promené dans les paddocks GT1, histoire d'admirer de belles voitures avant que l'on retourne à l'hôtel pour diner.
Un repas vite fait et direct au lit, parce que le réveil de demain est réglé sur 6h, la 1ère séance d'essais débutant à 9h.
On est donc arrivé au circuit vers 17h15 pour nos formalités administratives et Alex et moi en avons profité pour faire un tour du circuit en vélo par la suite, histoire de bien se rendre compte des trajectoires, dénivelés etc... Je me suis également promené dans les paddocks GT1, histoire d'admirer de belles voitures avant que l'on retourne à l'hôtel pour diner.
Un repas vite fait et direct au lit, parce que le réveil de demain est réglé sur 6h, la 1ère séance d'essais débutant à 9h.
Samedi 05/06, Course 2
C'est sous le regard et la pression de mes supportes (ma copine, mes parents et grands-paarents, une de mes tantes, le patron du karting où je roule venu avec sao copine et son fils) que je vais prendre le départ de cette 2ème course. Autant dire que je n'ai pas le droit de me rater ! ^^
Pendant le tour de mise en grille, je trouve que les freins sont très faibles et en parle donc à l'équipe lorsque j'arrive sur la grille. Bob me dit que c'est parce qu'ils sont encore froids mais je lui assure que je les ai bien fait chauffer. On me conseille donc de toucher la répartition avant/arrière pendant le tour de chauffe pour voir si je peux l'améliorer. Je tourne d'un tour vers l'avant et je trouve celà un peu mieux, mais sans savoir la différence de répartition. Je décide alors de me contenter de ça pour la course et que je ferai avec...
Le départ se passe bien et je garde ma position. Arrive le freinage des Combes que j'anticipe assez sachant que les freins ne sont pas au top de leur forme. Malgré cela, je vire large et n'ait d'autre choix que de couper par le bac à gravier. Je perds une place au profit de l'Aston Martin du Mathol Racing. Je reste ensuite bien collé à ce petit groupe où tout le monde se bagarre.
Au début du 2ème tour, cette Aston est côte à côte avec une Porsche et les deux se touchent légèrement au début du raidillon. La Porsche prend le dégagement et j'élargis un peu ma trajectoire pour passer sans soucis.
Le tour suivant, j'arrive au sommet du raidillon et voit une Aston du Rhesus Racing dans les pneus sur la droite. J'entends Bob à la radio, mais le message n'est pas clair. En revanche, j'entends parfaitement la fin "keep going, keep going". Bref, je ne le pose pas de question et j'attaque. Mais avant la ligne droite du retour (après Stavelot) l'Aston devant moi est assez lente. Je me porte donc à ses côtés et passe. Je sors donc de Blanchimont devant elle. Mais à ce moment, je vois les drapeaux jaunes et le panneau SC, annonçant le Safety Car. Je m'empresse donc de le laisser repasser !
Une fois la voiture de sécurité rentrée au stand, la course reprend ses droits. Mais à l'épingle de la source, alors que je freine comme d'habitude, je pars au large dans le dégagement bétonné. Je reprends alors la piste derrière une Aston du AUH Racing et avec la Porsche Cayman aux fesses. Je me place à côté de l'Aston dans la ligne droite, mais à cause de mes freins, je freine bien plus tôt. A Rivage (le droite bosselé en descente après les Combes), je freine bien plus tôt (environ 15m) mais la voiture continue tout droit et je me retrouve dans le bac à gravier ! J'effleure à peine le mur de pneus et repart ! Mais dès que j'accélère, la direction trempble et je rentre aux stands à vitesse réduite (mais aussi rapide que possible).
Je m'engouffre dans les stands et Alex prend alors la voiture après que je l'avoir prévenu pour le problème de freins et pour le volant. Son 1er tour est assez rapide et il va plus vite chaque tour, finissant même par être plus rapide qu'en qualifications d'un petit dixième ! Il prend la 8ème place en toute fin de course et nous permet de marquer un petit point : tout n'est pas perdu !
Après la course, il m'explique qu'il a encore augmenté le pourcentage de freins sur l'avant (de 2 tours) et que le volant devait trembler à cause des graviers que j'avais ramassé mais qui ont été nettoyés pendant l'arrêt.
J'ai maintenant hâte d'être au Castellet surtout parce qu'Alex ne connait pas le circuit donc on sera à égalité sur ce point (il connait tous les autres circuits sur lesquels on a et on va courir). Je vais donc pouvoir juger ce que je perds par rapport à lui sur l'expérience, étant à égalité sur la connaissance du tracé.
Pendant le tour de mise en grille, je trouve que les freins sont très faibles et en parle donc à l'équipe lorsque j'arrive sur la grille. Bob me dit que c'est parce qu'ils sont encore froids mais je lui assure que je les ai bien fait chauffer. On me conseille donc de toucher la répartition avant/arrière pendant le tour de chauffe pour voir si je peux l'améliorer. Je tourne d'un tour vers l'avant et je trouve celà un peu mieux, mais sans savoir la différence de répartition. Je décide alors de me contenter de ça pour la course et que je ferai avec...
Le départ se passe bien et je garde ma position. Arrive le freinage des Combes que j'anticipe assez sachant que les freins ne sont pas au top de leur forme. Malgré cela, je vire large et n'ait d'autre choix que de couper par le bac à gravier. Je perds une place au profit de l'Aston Martin du Mathol Racing. Je reste ensuite bien collé à ce petit groupe où tout le monde se bagarre.
Au début du 2ème tour, cette Aston est côte à côte avec une Porsche et les deux se touchent légèrement au début du raidillon. La Porsche prend le dégagement et j'élargis un peu ma trajectoire pour passer sans soucis.
Le tour suivant, j'arrive au sommet du raidillon et voit une Aston du Rhesus Racing dans les pneus sur la droite. J'entends Bob à la radio, mais le message n'est pas clair. En revanche, j'entends parfaitement la fin "keep going, keep going". Bref, je ne le pose pas de question et j'attaque. Mais avant la ligne droite du retour (après Stavelot) l'Aston devant moi est assez lente. Je me porte donc à ses côtés et passe. Je sors donc de Blanchimont devant elle. Mais à ce moment, je vois les drapeaux jaunes et le panneau SC, annonçant le Safety Car. Je m'empresse donc de le laisser repasser !
Une fois la voiture de sécurité rentrée au stand, la course reprend ses droits. Mais à l'épingle de la source, alors que je freine comme d'habitude, je pars au large dans le dégagement bétonné. Je reprends alors la piste derrière une Aston du AUH Racing et avec la Porsche Cayman aux fesses. Je me place à côté de l'Aston dans la ligne droite, mais à cause de mes freins, je freine bien plus tôt. A Rivage (le droite bosselé en descente après les Combes), je freine bien plus tôt (environ 15m) mais la voiture continue tout droit et je me retrouve dans le bac à gravier ! J'effleure à peine le mur de pneus et repart ! Mais dès que j'accélère, la direction trempble et je rentre aux stands à vitesse réduite (mais aussi rapide que possible).
Je m'engouffre dans les stands et Alex prend alors la voiture après que je l'avoir prévenu pour le problème de freins et pour le volant. Son 1er tour est assez rapide et il va plus vite chaque tour, finissant même par être plus rapide qu'en qualifications d'un petit dixième ! Il prend la 8ème place en toute fin de course et nous permet de marquer un petit point : tout n'est pas perdu !
Après la course, il m'explique qu'il a encore augmenté le pourcentage de freins sur l'avant (de 2 tours) et que le volant devait trembler à cause des graviers que j'avais ramassé mais qui ont été nettoyés pendant l'arrêt.
J'ai maintenant hâte d'être au Castellet surtout parce qu'Alex ne connait pas le circuit donc on sera à égalité sur ce point (il connait tous les autres circuits sur lesquels on a et on va courir). Je vais donc pouvoir juger ce que je perds par rapport à lui sur l'expérience, étant à égalité sur la connaissance du tracé.
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